Les jeux de rôles sont des jeux de société où chacun choisit et joue un personnage le temps d’une partie. Un meneur de jeu arbitre et joue les personnages secondaires pour rendre cohérente la trame de l’histoire. On peut distinguer les jeux de rôle de plateau ou de table qui se jouent assis tranquillement à une table, des GN ou jeux de rôle grandeur nature. Ces derniers se jouent plutôt habillé en Trolls avec une hache en mousse dans la forêt une fin de semaine, ou habillé en guerrier fuyant à toutes jambes à l’arrivée de ce même troll.
Ici nous parlons plutôt des jeux de rôles à l’ancienne et pas des JRGN. Lors d’une partie, il n’y a ni gagnant ni perdant, car chacun définit le but de son propre personnage. L’issue de l’histoire n’est pas préalablement définie, car l’imaginaire est la seule limite du jeu. L’aspect ludique du jeu réside dans la suivi d’un scénario préparé par le maître de jeux et des péripéties qui seront réglés par des interactions, des dialogues et des échanges entres les personnages (joueurs mais aussi personnages non joueurs incarnés par le maître du jeu) mais aussi un nombre important de jets de dés.
Les matériels utilisés varient selon le jeu de rôle, mais il y a des éléments qui leur sont communs. Ce sont les feuilles de personnage, les livres de règle, les crayons, les gommes… et les dés. Certains peuvent avoir recours à des plateaux, des figurines etc…
Le tirage aléatoire des dés pour pimenter la partie
La plupart des jeux de rôle se jouent avec une part de hasard que le tirage aléatoire des dés apporte. Avant la sortie du jeu Donjons et Dragons, les dés joués étaient seulement les traditionnels dés à 6 faces. Ce ne sera qu’en 1974 que les dés polyédriques seront adoptés.
Le créateur de D&D a été le premier à inclure un d20 en plus du d6 classique dans le jeu. Au début, il a trouvé la forme du d20 étrange et bien approprié à l’univers de D&D mais il a vite compris qu’un lancer de d20 pouvait déterminer la réussite d’une action. Ceci en prenant en compte le hasard et son taux de réussite par palier de 5 %.
Les dés des jeux de rôle sont nommés par le diminutif « d », suivi d’un chiffre dans le langage des rôlistes. Le chiffre constitue le nombre de côté d’un polyèdre. Dans les jeux de rôle, les dés n’ont pas seulement 6 faces, mais plusieurs, ils peuvent aller de d4 à d20 ! De ce fait, pour pouvoir jouer à un jeu de rôle sur table, un dé ne suffit pas. Tout bon rôliste qui se respecte a au moins un set de 7 dés (d4, d6, d8, d10, d12, d20 et d100). En multipliant très finement les combinaisons et les tirages sur des jeux dont les règles peuvent être très fines et relativement complexes, les dés des jeux de rôles sont devenus plus qu’un accessoire, un véritable symbole de ces derniers.
Aptitudes développées au cours des jeux de rôles
Comme ce sont des jeux de société, ce ne sont pas vraiment les aptitudes physiques qui importent dans les jeux de rôles (de plateau). Ils font appel à des raisonnement logiques comme les relations de cause à effet, mais aussi de la stratégie, des rapports de forces, et donc des probabilité.
A leur émergence aux US, puis en Europe, on a commencé à entendre à leur sujet les histoires les plus folles. Ils pouvaient rendre fou, on avait vu des gens s’y perdre et ne jamais en revenir. Les vieux censeurs et les fantômes de la conscience, toujours les mêmes… A plusieurs, ils se sont avérés être souvent des outils de divertissement, d’apprentissage et de socialisation contre l’idée que les rôlistes sont des gens renfermés sur eux-mêmes. Du reste, en plus de faire appel à l’imagination, à l’improvisation, les jeux de rôles font énormément appel au langage et à la gestuelle. Cette partie théâtrale des JDR fait ressortir le côté très expressif de chacun. Les capacités d’écoute et de communication sont également sollicitées en cours de partie. Enfin, un esprit créatif et imaginatif est plus que de rigueur.